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On coupe les arbres au terrain de la mégaprison de Bruxelles

posté le 02/03/18 par keelbeek libre Mots-clés  luttes sociales  répression / contrôle social  luttes environnementales  agriculture  ZAD du Keelbeek 

Les petits arbres ont été coupés, le terrain du Keelbeek est à nouveau surveillé et ce alors que l’ensemble des recours lancés par des citoyens ne sont pas encore épuisés.

Dimanche grande ballade au Keelbeek / 1030 Haren bxl

Cela n’est pas sans rappeler les événements de septembre 2015 durant lesquels la police dégagea manu militari les occupants du site au moment où était plaidée la cause de celui-ci devant le tribunal qui déclara quelques jours plus tard l’action de la police illégale.
On pourrait être confronté cette fois encore au même cas de figure, l’état n’ayant pas laissé le temps à la justice de trancher. La politique du fait accompli se substituant à la loi du plus fort, cela semble devenir une habitude.
Mais ce ne sont pas là les seules errances d’un gouvernement qui semble se préoccuper davantage de quelques intérêts financiers plutôt que des avis non seulement des Harenois mais aussi d’une grande part du corps de la magistrature, des experts en matière carcérale et même d’une partie de la police et de la cour des comptes !.
Ainsi, sur le panneau d’avis de début des travaux figure le nom de Cafasso NV , un consortium dont les statuts n’ont toujours pas été rendus publics.
Un marché public a donc déjà été octroyé à une personne juridique inconnue.
Mais cela ne s’arrête pas là, le contrat lui non plus et malgré les nombreuses requêtes de certains parlementaires est non publié.
Le gouvernement s’engage donc dans des travaux dont personne ne peut déterminer le montant et ce malgré les mises en garde de la Cour des Comptes.
Ce que l’on sait par contre, c’est que ces travaux seront menés sous un montage appelé partenariat public privé (PPP) qui permet au consortium d’engranger les bénéfices de la « location » de la prison à l’état laissant à ce dernier une grande partie des risques. Une nouvelle socialisation des pertes et privatisations des profits mais cela devient habituel.
Ces contrats ont montré leur nuisance. Leur coût est bien souvent trois fois supérieur à celui d’un investissement direct réalisé par une entité publique. En ces périodes de restrictions budgétaires, on aurait pu espérer que l’état gère en bon père de famille. Ce ne sera pas le cas.
De nombreuses personnalités politiques dans d’autres pays européens ont pourtant déjà à ce propos tiré la sonnette d’alarme ainsi que la Cour des Comptes de notre pays qui met en garde contre l’utilisation de ce mécanisme. Mais de ces avis autorisés l’état belge à nouveau ne tient pas compte.
Pire le gouvernement a été jusqu’à interdire un audit de cette technique de financement.
Au sein de ce consortium, outre la société de construction basée à Gand : Denys, se profilent des groupes financiers puissants comme la BNP Paribas Fortis (ou est il ?) et l’australien Macquarie Group spécialisé en financementd’infrastructures,

La presse internationale leur donne souvent le titre de Vautours

Lire la suite sur le Blog de Haren
Et L’observatoire de Haren "Genese d’un crime"

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