RSS articles
Français  |  Nederlands

Le business des didactiques psychanalytiques

posté le 14/03/18 par Jacques Van Rillaer Mots-clés  répression / contrôle social  économie  réflexion / analyse 

- 1) La raison de la colère de psychanalystes belges — surtout lacanien-ne-s — suite à la loi sur l’exercice de la psychothérapie.

- 2) L’origine de l’idée de « didactique » en psychanalyse.

- 3) L’autoanalyse de Freud était-elle réellement l’équivalent d’une didactique ?

- 4) Les bénéfices substantiels, pour les didacticien-ne-s, de la règle des didactiques psychanalytiques.

- 5) Le sentiment d’avoir été arnaqué-e.

Freud opposait sa psychanalyse aux psychothérapies. Il concédait que, dans certains cas, « nous serons obligés de mêler à l’or pur de la psychanalyse une quantité considérable du plomb de la suggestion directe » [1]. Lacan était plus radical : « C’est certain, ce n’est pas la peine de thérapier [sic] le psychique. Freud aussi pensait ça. Il pensait qu’il ne fallait pas se presser de guérir. Il ne s’agit pas de suggérer, ni de convaincre » [2]. La plupart des lacaniens français s’accordent à dire, comme par exemple Philippe Julien : « Aujourd’hui la psychothérapie n’est rien d’autre qu’une “fausse” psychanalyse. […] “Psychothérapie” est le nom d’emprunt de la psychanalyse lorsqu’elle se met au service de la psychiatrie et devient la “femme de chambre” de la médecine. […] La fonction de la psychothérapie : aider l’homme de la modernité à être l’homo technicus que l’entourage familial et le patron professionnel attendent de lui, c’est-à-dire être un élément d’un ensemble technico-bureaucratique » [3].


Des psychanalystes belges en colère

Des lacaniens belges souhaitent le titre de « psychothérapeutes » car il comporte des avantages substantiels : remboursement de traitements par les mutuelles et emplois dans des institutions de santé mentale. Or, la loi belge du 10 juillet 2016 stipule que la psychothérapie est un traitement spécialisé exercé par les détenteurs d’un diplôme universitaire en psychologie clinique, en orthopédagogie ou en médecine après une formation spécifique. Des lacaniens qui n’ont pas un de des trois diplômes de base sont en colère.

On peut s’étonner que des psychanalystes, qui détiennent un des diplômes leur permettant de porter le titre de « psychothérapeute », affirment haut et fort que ce diplôme est insignifiant pour se former à la psychothérapie et pour la pratiquer. Ainsi Gil Caroz, vice président de l’École de la Cause freudienne, exprime dans un des principaux quotidiens belges son mépris pour son propre diplôme de psychologue : « Qu’est-ce qu’un diplôme de psychologue ? Pas grand chose. Je le dis parce que j’en ai un. Je l’ai obtenu de la même façon que je suis allé à la commune chercher ma carte d’identité, c’est-à-dire pour avoir un papier. Brandir le diplôme de psychologue pour revendiquer la légitimité de “recevoir” des gens et s’insérer dans leurs parcours est un charlatanisme de haut niveau ». Caroz cite deux exemples, et pas d’autres, de ce qu’il a appris dans son université : « Quand un sujet concentre son attention sur la couleur rouge d’un tableau de Rorschach, c’est le signe qu’il a une personnalité agressive. Ou encore, qu’à caresser une souris trois fois par jour, on apprend les effets de l’acte de tendresse chez les humains » [4]. Caroz n’a sans doute pas étudié dans la même université que moi. À l’université de Louvain, où j’ai été étudiant, assistant et professeur, je n’ai jamais entendu pareilles sornettes [5]. Caroz semble n’avoir rien appris d’intéressant dans la sienne. Probablement se contente-t-il désormais de la rhétorique lacanienne, dont voici un échantillon de son cru : « L’orientation de la psychanalyse en institution passe par un effort de bien dire, mieux dire, dire autrement. À la place de “il vole tout le temps”, on préfère “il décomplète l’autre”. À la place de “il est hyperactif”, on préfère “la jouissance lui fait retour dans le corps” » [6]. Il fonde sa pratique sur ce genre d’énoncés de son Maître Lacan, que seuls comprennent les esprits « supérieurs » : « L’interprétation doit être preste pour satisfaire à l’entreprêt. De ce qui perdure de perte pure à ce qui ne parie que du père au pire » [7].

Caroz ridiculise-t-il son diplôme de psychologue par honnêteté ou par solidarité avec les psys qui ne l’ont pas ? Caroz est de ceux qui voudraient que la loi permette à toute personne de porter le titre de psychothérapeute pour autant qu’elle ait suivi une formation privée non universitaire de psychanalyste. Cela permettrait aux psychanalystes-formateurs de continuer à tirer profit des formations qu’ils organisent, formations qui comportent obligatoirement la longue et très coûteuse « analyse didactique ». La nouvelle loi belge sur l’exercice de la psychothérapeute risque de dissuader des candidats qui savent qu’ils ne pourront pas porter le titre de psychothérapeute.

Ceux qui, comme moi, ont fait partie d’une École de psychanalyse, savent que la principale raison de défendre les psychanalystes non psychologues et non psychiatres, alors qu’on détient soi-même les diplômes requis, est essentiellement d’ordre mercantile. Ils savent que ces formations privées et surtout les analyses didactiques c’est du big business.


L’origine de l’idée de psychanalyse didactique

Au début des années 1910, les premiers confrères de Freud, qui se réunissaient régulièrement chez lui, ont constaté que leurs analyses « profondes » n’aboutissaient pas aux mêmes significations « fondamentales » que les analyses de Freud. Ces analystes sont alors entrés en conflit avec Freud, un conflit qui aboutira à la rupture des relations de Freud avec Adler en 1911 et avec Stekel l’année suivante.

Freud a estimé que les interprétations d’Adler et de Stekel étaient l’expression d’une résistance affective à reconnaître la primauté de la sexualité dans tous les troubles. Il a également interprété ces désaccords comme des symptômes de troubles mentaux. Il a psychiatrisé les contestataires, un mécanisme de défense qu’il appliquera à tous ses opposants [8]. Il écrit à Jung le 14 mars 1911 : « Stekel représente l’inconscient pervers, non corrigé ; Adler, le moi paranoïaque ».

Le même scénario s’est rejoué en 1912 avec Jung, que Freud avait considéré, dans un premier temps, comme son « cher fils et successeur » [9] et qui venait d’être élu premier président de l’Association Psychanalytique Internationale. Jung estimait que le refoulement de la sexualité n’expliquait pas tous les troubles. Freud attribuait à nouveau cette réserve à des « résistances » affectives. Jung imagina alors un moyen de résoudre les conflits d’interprétation et de préserver l’unité de la jeune confrérie des analystes : tous les psychanalystes devraient se faire psychanalyser par un confrère de manière à éliminer les résistances qui sont des symptômes de refoulements. Les analystes devraient dès lors interpréter plus objectivement les propos des patients et arriver, sans entraves affectives, aux ressorts ultimes des troubles. C’est cette idée qui a présidé à la naissance de l’idée d’« analyse didactique ». Jung et d’autres se sont alors faits psychanalyser par des confrères et des consœurs. Freud a soutenu le principe, à ceci près qu’il refusa de se soumettre lui-même à cette sorte de purification psychologique. Il déclara ne pas avoir besoin d’être analysé par quelqu’un d’autre car, affirmait-il, il avait déjà procédé à sa propre son analyse. Il ajouta que c’est son auto-analyse qui lui avait permis ses principales découvertes, passant sous silence ses très nombreuses lectures.

Jung refusa cet expédient. Quand Freud le traita de « névrosé », il répliqua dans une lettre, qui précipita la fin de leurs relations : « Je ne suis pas névrosé du tout — bien heureux ! Je me suis en effet fait analyser lege artis et tout humblement, ce qui m’a fort bien convenu. Vous savez bien jusqu’où peut aller le patient dans son auto-analyse, il ne sort pas de sa névrose — comme vous. […] Aimez-vous donc à ce point les névrosés que vous êtes toujours entièrement d’accord avec vous-même ? » [10]

Le conte de l’autoanalyse de Freud

Freud écrivait à Fliess, le 14 août 1897, au sujet de ses états de dépressivité : « Je connais maintenant une période maussade. Le principal patient qui m’occupe, c’est moi-même. Ma petite hystérie, fortement accentuée par le travail, a un peu avancé dans sa solution. D’autres choses restent encore cachées. C’est d’elles que dépend en premier lieu mon humeur. Cette analyse est plus difficile que n’importe quelle autre » [11].

Dans l’espoir de se soigner et de mieux travailler, Freud commença à s’analyser systématiquement en octobre, mais il cessa le mois suivant ! Il écrivit le 14 novembre : « Mon autoanalyse reste interrompue. J’ai compris pourquoi. Je ne peux m’analyser moi-même qu’avec des connaissances objectivement acquises (comme un étranger), l’autoanalyse proprement dite est impossible, sinon il n’y aurait pas de maladie [névrotique] » [12].

À lire sa correspondance, on constate que son autoanalyse a été très brève (à peine quelques semaines !), fort décevante et finalement reconnue impossible ! Cette mini autoanalyse deviendra néanmoins un dogme essentiel de l’histoire du freudisme. Son disciple Ernest Jones, dans sa biographie du Maître, écrira que ce fut là « le plus héroïque de ses exploits » et ajoutera : « Le caractère unique de cet exploit demeure. Ce qui a été fait une fois demeure à jamais. Car nul ne pourra désormais être le premier à explorer ces profondeurs » [13]. Nous renvoyons le lecteur intéressé par les diverses fonctions de la propagation de ce mythe à l’enquête de deux historiens, M. Boch-Jacobsen et S. Shamdasani [14].

Un job en or

Quand Jung a proposé que les analystes se soumettent à une analyse dans l’espoir de dépasser les conflits d’interprétations qui minaient l’unité de la jeune association psychanalytique, Freud avait été d’emblée conquis par l’idée et lui avait trouvé des justifications : convaincre de l’existence de l’inconscient, apprendre la technique et opérer la sélection des candidats [15]. En fait, Freud avait vite compris qu’il s’agissait d’une activité beaucoup plus facile, plus rentable et plus gratifiante que d’essayer, souvent en vain, de traiter des malades [16]. À la fin de sa vie, il écrira « avoir traité des patients dans les premiers temps », mais que les didactiques étaient devenues ensuite sa « principale occupation » [17]. À lire sa correspondance, on constate que c’était devenu l’occupation quasi exclusive. Ainsi, il écrivait déjà le 3 novembre 1921 à Pfister : « Tout mon temps est accaparé par des médecins anglais et américains. En sorte que je travaille maintenant pour le dollar et n’arrive à rien faire d’autre » [18].

Lacan a fait de même, mais en pire : comme l’Église catholique a fait le commerce des indulgences, lui a fait le commerce des didactiques, à raison de plusieurs dizaines de séances par jour [19]. Il a inauguré la technique des « séances à durées variables », invariablement courtes, ensuite très courtes et finalement minuscules. Les candidats au titre d’analyste avaient à peine le temps de s’allonger et de dire quelques mots. En fait, la seule chose qui comptait pour eux était d’être reconnu « psychanalyste formé par Lacan ». C’est très précisément cette pratique qui sera à l’origine de la création par Lacan de sa propre École de psychanalyse. En effet, à partir de 1953 les dirigeants de l’Association internationale de psychanalyse (IPA) ont, à plusieurs reprises, rappelé Lacan à l’ordre. Chaque fois, il y eut « promesses de Lacan, non tenues, bien sûr, puis colères, amabilités, injures, rapprochements, ruptures » [20]. En juillet 1963, l’IPA a décidé que les didactiques menées par Lacan ne seraient plus reconnues par l’Association. Lacan pouvait continuer à analyser des patients et même faire des cours pour de futurs analystes, mais il se proclama « excommunié » comme Spinoza l’avait été par la communauté juive [21]. Ensuite, ce sera le coup de théâtre du 21 juin 1964 : Lacan créa sa propre École, où il édictera ses propres règles.

La véritable raison de la création de l’École freudienne de Paris — qui pourrait s’appeler « l’École des intérêts de Lacan » — est toujours soigneusement passée sous silence par les lacaniens qui en sont informés. Beaucoup de lacaniens ignorent cette raison. Pendant les quatorze années de mon affiliation à l’École belge de psychanalyse (créée en 1965 et rattachée à l’École de Lacan), je n’ai jamais entendu parler de la véritable raison pour laquelle Lacan avait fondé l’EFP [22]. Je ne l’ai apprise qu’en 1985, en lisant Voyages extraordinaires en Translacanie de François Perrier [23].

Lacan a justifié l’innovation des séances « à durée variable » dans un texte de 1953. Il écrit qu’elle rejoint la technique zen, qu’elle « déconcerte la résistance du patient », qu’elle « brise le discours pour accoucher la parole ». Quand ce texte a été réédité en 1966 dans les Ecrits, Lacan a ajouté cette note en bas de page : « Pierre de rebut ou pierre d’angle, notre fort est de n’avoir pas cédé sur ce point (1966) » [24].

La direction de didactiques est un job en or, au sens figuré comme au sens propre : facile, pas fatiguant, il rapporte gros : les élèves-analystes ont en principe peu de troubles importants, ils arrivent à l’heure, paient rubis sur l’ongle et adoptent une attitude de soumission comme Kardiner, qui écrivait dans le journal de sa didactique : « J’avais peur de Freud : je craignais qu’il découvre mon agressivité cachée. Je passai donc une alliance muette avec Freud : “Je continuerai d’être docile pourvu que vous m’accordiez votre protection”. S’il me repoussait, je perdais à jamais toute chance d’entrer dans le cercle magique de la profession » [25].

Hélas, il n’est pas démontré que cette pratique améliore la clairvoyance et la santé mentale de ceux qui s’y soumettent. Freud écrivait à René Laforgue le 5 janvier 1928 : « Cela me déroute parfois que les analystes eux-mêmes ne soient pas radicalement changés par leur commerce avec l’analyse » [26]. Dans un de ses derniers textes, il reconnaissait : « Il est incontestable que les analystes n’ont pas complètement atteint, dans leur propre personnalité, le degré de normalité psychique auquel ils veulent éduquer leurs patients. Des adversaires de l’analyse ont coutume de relever cet état de fait en ricanant et d’en tirer argument pour conclure à l’inutilité des efforts analytiques » [27].

Par ailleurs, un effet de cette initiation sacramentelle, qui est clairement démontré, est de conditionner le candidat à adopter les dogmes de son École, condition indispensable pour y être reconnu membre titulaire [28].

Le sentiment d’avoir été arnaqué

Les didactiques durent des années, à raison de plusieurs séances par semaine. Dans nombre d’Écoles — surtout des lacaniennes — le coût total s’élève au prix d’une maison ou plus. Beaucoup de « formés », qui ne sont pas diplômés psychiatre ou psychologue, ne peuvent récupérer la mise. Les plus heureux ont le sentiment de faire partie d’une congrégation élitiste. Les frustrés ont le sentiment d’avoir été arnaqués. Certains méditent amèrement sur ces aveux de Lacan au soir de sa vie : « Notre pratique est une escroquerie, bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c’est quand même ce qu’on appelle d’habitude du chiqué. […] Du point de vue éthique, c’est intenable, notre profession ; c’est bien d’ailleurs pour ça que j’en suis malade, parce que j’ai un surmoi comme tout le monde » [29].


[1] “Les voies de la thérapie psychanalytique”. Œuvres complètes, PUF, 2012, XV, p.141.

[2] “Ouverture de la section clinique”. Ornicar ?, Bulletin périodique du champ freudien, 1977, 9 :5.

[3] Philippe Julien (2003) “L’approche freudienne de Lacan”. In : Mony Elkaïm (ed.) A quel psy se vouer ? Seuil, 2003, p.17-33.

[4] “Qui est charlatan ?” La Libre Belgique, 30-6-2016, p.53.

[5] A vrai dire, quand j’étais étudiant à Louvain on enseignait le test des taches d’encre créé par le psychanalyste Herman Rorschach. L’interprétation des réponses aux planches, qui m’a été enseignée, était tout de même plus complexe que « rouge => personnalité agressive ». Soulignons que ce test a généralement été dédaigné par les psychologues d’orientation scientifique. Les utilisateurs sont en majorité des psychanalystes ou des psys adhérant à la doctrine freudienne. Pour eux, le Rorschach permet de démasquer une partie de l’Inconscient au sens défini par Freud.

[6] Cité in Moret, A. (2018) Les troubles dys. En finir avec les idées recues. Dunod, p.115.

[7] Sic. Télévision. Paris : Seuil, 1973, p. 72. Pour l’explication de la 2e phrase, taper dans Google : « déconvertis de la psychanalyse »

[8] Pour une série d’exemples, voir Van Rillaer, J. (2005) “Les mécanismes de défense freudiens”. In Meyer, C. et al., Le livre noir de la psychanalyse. Les Arènes, p. 413-441.

[9] Freud écrit cette expression dans sa lettre du 10 août 1910 à Jung. In Freud, S. & Jung, C., Correspondance. Trad., Gallimard, vol. 2, p. 81.

[10] Lettre du 18-12-1912. Ibidem, p. 311 (italiques de Jung).

[11] Freud, S. (1887-1904) Lettres à Wilhelm Fliess. Éd. établie par J. M. Masson. PUF, p.331.

[12] Ibidem, p. 357.

[13] Jones, E. (1953) Sigmund Freud : Life and Work. Basic Books, vol. 1. Trad., La vie et l’œuvre de Sigmund Freud. PUF, 1970, p. 351s.

[14] Le dossier Freud. Enquête sur l’histoire de la psychanalyse. Paris : Les Empêcheurs de penser en rond, 2006, p. 63-84.

[15] “Die endliche und die unendliche Analyse” (1937) Gesammelte Werke, XVI : 94s.

[16] Dans “Les patients de Freud” (éd. Sciences humaines, 2011), l’historien M. Borch-Jacobson, qui a travaillé aux Archives Freud (à Washington) présente les 31 patients à présent bien connus de Freud. À peine trois patients ont bénéficié de sa “cure par la parole”. Les autres n’ont pas été améliorés ou se sont même détériorés. Plusieurs ont fini en institution psychiatrique ou se sont suicidés. Voir : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1969

[17] “L’analyse finie et l’analyse infinie” (1937) Trad. Œuvres complètes. PUF, XX 25.

[18] In Freud, S. & Pfister, O. (1963) Correspondance. 1909-1939. Trad., Gallimard.

[19] Cf. Van Rillaer, J. (2010) “Comment Lacan psychanalysait”. Science et pseudo-sciences, 293 : 96-106. En ligne : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1553

[20] de Mijolla, A. (1982) “La psychanalyse en France”. In R. Jaccard (éd.) Histoire de la psychanalyse. Hachette, p. 84.

[21] Le Séminaire XI. Seuil, 1973, p. 9.

[22] Le lecteur qui douterait de mon ignorance peut lire d’un bout à l’autre les 420 pages de mon livre Les illusions de la psychanalyse, publié en 1981 (Éd. Mardaga). Pour des détails sur la création de l’EFP et la stratégie du silence, voir J. Van Rillaer (2010) “Mensonges lacaniens”. Science et pseudo-sciences, 293 : 57-63. En ligne : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1825

[23] Éd. Lieu Commun, 1985.

[24] “Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse” (1953), rééd. in Ecrits (Seuil, 1966), p. 315s.

[25] Kardiner, A. (1978) Mon analyse avec Freud. Trad., Belfond, p. 90.

[26] Nouvelle Revue Française de Psychanalyse, 1977, 15 : 235.

[27] “L’analyse finie et l’analyse infinie” (1937) Trad., Œuvres complètes. PUF, XX 49.

[28] Pour des témoignages d’analystes sur le conditionnement psychanalytique : J. Van Rillaer, Les illusions de la psychanalyse. Mardaga, 1981, p. 204 à 210. — Meyer, C. et al. (2005) Le Livre noir de la psychanalyse. Les Arènes, p. 390-399.

[29] Intervention de Jacques Lacan à Bruxelles, 26 février 1977. “Propos sur l’hystérie”. Quarto [Supplément belge à La lettre mensuelle de l’École de la cause freudienne], 1981, n° 2.


posté le  par Jacques Van Rillaer  Alerter le collectif de modération à propos de la publication de cet article. Imprimer l'article

Commentaires

Les commentaires de la rubrique ont été suspendus.