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« Pour les islamo_gauchistes, derrière les revendications religieuses, il y a des revendications sociales mal exprimées » (1/2)

posté le 17/08/18 Mots-clés  médias  antifa 

Retranscription de l’émission « Vive la Sociale ! » du 21 mai 2015 sur les ondes de Fréquence Paris Plurielle (106.3 FM). Les notes renvoyant aux textes cités ont bien entendu été rajoutées.

N : Bonsoir, vous êtes sur FPP 106.3 avec l’émission « Vive la Sociale ! ». Ce soir nous avons dans le studio Quentin et Pierre, membres tous deux d’un collectif qui s’appelle Lieux Communs, qui produit des textes, qui a un site. Nous allons discuter avec eux notamment de l’islamisme dans la société française et la manière dont vous l’appréhendez car vous avez plus d’une fois produit des textes sur le sujet. Peut-être pourriez-vous brièvement présenter le collectif ?

Quentin : Bonsoir.

Pierre :
Bonsoir. Le Collectif Lieux Communs regroupe une dizaine de personnes, si on compte les sympathisants. Il est donc assez petit. Il s’intéresse principalement à la question de la démocratie directe [1]. Ceci pour dire que ce soir nous parlons de l’islamisme, mais ce n’est pas notre sujet principal.

N : Oui je dois préciser que l’idée de cette discussion est venue dans la suite de l’histoire « Charlie », à propos duquel il y a eu un débat entre nous, et c’est pour ça que nous voulions en discuter ce soir avec un petit peu de recul.

P : Nous en parlons nous aussi contraints et forcés parce que notre collectif est plutôt axé sur ce que nous appelons une auto-transformation radicale de la société.

On peut traduire ça par la démocratie directe, c’est-à-dire la participation de tous à la chose politique, et ceci implique une liberté qui requiert à son tour une responsabilité.

S’il n’y a plus d’État, de hauts fonctionnaires, de représentants pour décider à notre place, c’est à chacun de prendre en main les affaires de la société pour en décider collectivement. Donc vouloir la liberté, c’est vouloir la responsabilité.

La deuxième chose, c’est l’égalité.
Ça veut dire que les gens qui composent la société doivent se considérer comme des égaux, donc ne pas trouver des excuses, des dérogations.
Si tout le monde participe sur un pied d’égalité, chacun doit pouvoir demander des comptes sur la façon dont il voit les choses, son implication dans la vie de la cité, la gestion des tâches, l’administration, etc.

Q : Si je peux me permettre pour compléter et rendre les choses un peu plus concrètes : on revendique en même temps que la démocratie directe une chose qui est à nos yeux indissociable, c’est l’égalité des revenus.

Nous militons, et je crois que nous sommes les seuls, nous revendiquons un revenu pour tous qui soit d’un montant unique [2].

Cela implique évidemment une réorganisation du travail. C’est une idée qui passe assez mal en général, même si elle interpelle... Dans tous les cas, elle implique une exigence réciproque des individus.

La différence entre les gens n’a pas à se manifester en termes monétaires, mais au niveau de la singularité de chacun, de sa personnalité, de ses talents, de son imagination, plus dans une hiérarchie sociale et financière.


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