Du besoin de se révolter.

Nous sommes contraint.e.s, chaque aspect de notre vie est régulé, et nous sommes amené.e.s à devoir obéir et se soumettre aux lois, aux ordres donnés par la moindre personne s’arrogeant un statut.

Ainsi doit-on obéir au policier même s’il abuse ou est en contradiction avec la loi.

Ainsi doit-on se soumettre aux requis de l’administration, des agents de sécurité, des banques, et d’un nombre incroyable d’institutions, d’organismes, et d’individus qui s’arrogent le droit de nous poser des barrières, de nous contrôler, de nous forcer à faire des choses au quotidien, de nous infantiliser, de nous voler du temps de vie, de ne pas respecter notre intégrité.

Nous avons intégré ce système de domination à un point tel que l’on en arrive à défendre ceux qui au fond nous oppressent, à justifier la moindre injustice et violence qui est faite, en réutilisant les prétextes fallacieux et simplistes avec lesquels illes nous trompent depuis des siècles. Ainsi certaines personnes en arrivent à approuver les exactions commises à l’encontre des sans-papiers, des personnes vivant dans la rue, à l’encontre de chacun.e osant protester contre les injustices, ou encore à trouver normal que l’on adopte des attitudes irrespectueuse et discriminantes envers les femmes, les personnes transgenres, les musulman-e-s, et j’en passe.


publié le 17 janvier 2017