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Gravitation inhumaniste

gepost op 01/10/16 door Patrice Faubert Trefwoorden  luttes numériques / internet 

TTIP
Transatlantic Trade
And Investment Partnership, c’est crade
De Washington à Bruxelles
Pour les multinationales, la part est belle
Le droit de circulation du capital
Le capital du droit de circulation
De la gravitation capitaliste
De la gravitation inhumaniste
Dans le monde des affaires
Des truands et des réactionnaires
Mais la plupart des gens
Considèrent cela comme normal
Sans penser, d’ailleurs, à bien ou à mal
Ainsi, dans une simple famille
Du capital sont toutes les billes
Il faut des forts, des faibles, normalité conditionnée
Il faut des exploiteurs, il faut des exploités
Toute une fausse conscience engrammée
Qui forcément, à une autre société, ne peut songer
Comme une peur de la liberté
Comme une peur de l’égalité
Comme une peur de la fraternité !
Et dans cette société aliénée, par obligation
Bien des gens que nous sommes obligés de fréquenter
Rien que le patron ou d’autres salariés
C’est justement ainsi pour tous les congés payés
Et dans cette société aliénée, par obligation
Dans les familles
Quand il faut passer devant un voleur, pardon, un notaire
C’est le décès d’un père
C’est le décès d’une mère
C’est le décès d’une soeur, d’un frère
Des tas et tas de papiers qu’il faut faire
De force ou de gré
Car il faut bien s’organiser
Faire des efforts
C’est pour dire que la violence dort
Des gens qui ne se connaissent pas
Et personne, vraiment, ne se comprend
Comme des langues étrangères, quand rien n’est signifiant
Mais l’on ne fait jamais ce que l’on veut
Toujours, l’on fait ce que l’on peut
Ainsi, à personne, je n’en veux
Toute compétition est de ce fait, ridicule
Toute compétition est de ce fait, minuscule
Mais, cela n’empêche rien, n’est-ce pas ?
Donc, de l’individu à la famille
Donc, de la famille à la société, face ou pile
Disputes, conflits, rancunes, mesquineries, l’on rempile !
Alors que tout semble foutu
Fin des relations humaines, et voilà les jardins suspendus
Les jardins potagers, en bas, tout est pollué
Bientôt, tout se fera sur les toits
Sans les insecticides des zones cultivées, ma foi
Et ainsi
Déjà sur quelques toits de Paris
Trois fois plus de miel récolté
Que donc, dans les endroits habilités
Le capital se met au vert
Comme le fait le gangster
Mentalité vilaine
Agriculture urbaine
L’architecture est d’inspiration militaire
Partout des casernes avec très peu d’air
Car c’est au pas cadencé
Que le capital nous fait marcher
Les gens, les marchés, les distractions, l’administration
Une instauration de l’inhibition de l’action
Biomimétisme, imitation du système vivant
Sans le vivant, où de A à Z, tout est décevant
Sous le règne du vilain
Toute une esthétique du quotidien
Et c’est maintenant, comme au Brésil
Les naissances, par césarienne, toute une file
Où les naissances naturelles comptent pour rien !
Dans l’obstétrique marchande
La naissance artificielle est en quémande
Elles sont plus nombreuses que par voie basse
C’est dans le monde entier que cela se passe
Ainsi, des hormones naturelles ne sont plus libérées
Pour peut-être plus tard, des ennuis de santé
Avec une future population fragilisée
Tout doit être sur mesure
Alors que de plus en plus incertain est tout futur
Il y aurait tellement de quoi se révolter
Et ce tous les jours contre cette société
Parfois de la beauté
Comme la révolte des prisonniers
Car par les matons, un militant de la cause des noirs, fut tué
9/9/1971 au 13/9/1971
Attica, environ 2200 détenus, et aussi des noirs
Lorsque il n’y a plus aucun espoir
Pendant quatre jours, mille détenus en révolte
Ne voulant plus être sous la botte
43 morts environ chez les mutins
9 morts environ chez les otages, des sacrifiés
Mais il fallait faire taire l’insoumission
Aussi, mode opératoire militaire dans l’intervention
Elle put s’en foutre jusque-là, la répression
Elle a tant de chiens d’attaque, la domination
Elle a tant de chiens de garde, la domination
Sous divers masques, on peut les entendre, à la radio
Sous divers masques, on peut les voir, à la télévision !
Comme les drogués de la guerre
La guerre des drogués
14/18, c’était le pinard, pour se remonter
39/45, la Pervitine, du vin amélioré
Le soldat allemand ne pouvait être arrêté
Tant son être, de Pervitine était chargé
Dans toute guerre
Des drogues sont expérimentées
Dans toute guerre
Des vies sont volontairement sacrifiées
Un peu comme le capital
Qui nous expérimente
Des pertes et des profits
Un peu comme l’évolution
Qui nous expérimente
Des pertes et des profits
Mais le profit de la perte
Est la perte du profit
La vie de l’animal humain
Ne pourrait être vraiment épanouie
Par-delà le mal, par-delà le bien
Dans l’infini de l’anarchie
Dans l’anarchie de l’infini
Ce permanent ailleurs
Plus aucune arme, que des fleurs
Enfin, un monde avec d’autres valeurs !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur " hiway.fr "


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