Rassemblement contre les violences policières et la politique sécuritaire à Saint-Gilles

posté le 24/10/21
lieu : devant l’Hôtel de ville de Saint-Gilles
adresse : Place Van Meenen, Saint-Gilles
Mots-clés  action  répression / contrôle social 

Nous vous donnons rendez-vous le 28 octobre à 19H30 devant l’Hôtel de ville de Saint-Gilles.

D’une part pour fêter la victoire de la mobilisation citoyenne qui a abouti à la dissolution de la brigade UNEUS, d’autre part pour maintenir la pression contre la politique sécuritaire de la commune de Saint-Gilles qui est loin d’avoir pris la mesure du problème.

Cela fait des années que le problème des violences policières se pose à Saint-Gilles. Le rapport de la ligue des droits humains sur la brigade Uneus a documenté les violences physiques, verbales et psychologiques de cette brigade, ainsi que son son caractère raciste et sexiste. Nous nous souvenons aussi de l’agression commise par des policiers sur le Parvis de Saint-Gilles, l’été dernier : à nouveau, un poignet cassé, des insultes sexistes et des pression sur les victimes et les témoins.
Depuis 2018, des habitant.e.s et des mères de jeunes victimes de violences policières (le collectif des Madrés ) se sont mobilisés sur la question. Certains ont appelé à la dissolution de l’Uneus, d’autres à son évaluation externe. Le pouvoir communal a d’abord été, et pendant des nnées, dans le déni pur et simple. Il s’est finalement résolu, face à l’accumulation de scandales et sous la pression des mobilisations « Stop Uneus », à une évaluation externe de la brigade et à sa dissolution.

Le 28 octobre, le collectif des Madrés interpellera le conseil communal sur son projet d’évaluation qui, tel qu’il est conçu, n’aura d’externe que le nom puisqu’il sera piloté par un comité composé presqu’exclusivement de fonctionnaires de la sécurité.

Notre rassemblement sera un soutien à cette interpellation.

Il exprimera aussi notre défiance quand aux projets de la commune et de la zone de police. Ainsi, la dissolution de la brigade Uneus se fait au profit d’un système de brigades locales… donc potentiellement la systématisation du modèle Uneus. Par ailleurs, si la brigade est dissoute, les policiers qui la composaient seraient toujours en service à Saint-Gilles, et rien ne semble avoir été mis en place pour les empêcher de continuer leurs exactions.

Les projets communaux prévoient aussi l’équipement des policier.ère.s en bodycams. Le fait qu’il soit prévu que les policier(e)s pourrait activer et désactiver ces caméras à volonté montre qu’il ne s’agit pas d’une mesure visant à limiter les abus policiers, mais au contraire d’un nouveau renforcement des pouvoirs de la police.

Dans ce contexte, nous appelons tous les habitants et les personnes solidaires à se retrouver pour montrer que nous restons mobilisés face aux violences policières et aux logiques sécuritaires.


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