Puisque personne n’y est jamais entrée.
Les institutions européennes, la BCE, la commission, etc’, sont entrées dans nos vies, dans nos villes, dans nos corps.
Elles ont colonisé des territoires.
Ce sont des forces d’occupations, qui se surimposent, avec peu ou prou de connivences, à d’autres.
L’enjeu n’est dès lors pas que "la Grèce" en sorte ou non, qu’elle "quitte le navire" accablée de divers reproches de nationalisme, d’irresponsabilité et autres régressions.
L’enjeu est que certaines personnes en Grèce parviennent à tenir tête et foutre dehors ces raclures troïkistes, à refuser leur chantage et à mettre fin aux opérations de contrôle, de rétorsion et de mise au pas que sont les mécanismes économiques et — donc — politiques regroupés sous le vocable "LA DETTE".
Et que nous puissions leur apporter autant de soutien qu’il nous sera possible.
Habitant Bruxelles, ville massivement colonisée et occupée par l’UE, cette question nous est aussi directement adressée.
À la veille d’une offensive aussi dévastatrice que le TTIP, d’où que nous combattions, gardons à l’esprit ceci:
«U.E. DEHORS!»
Et clamons-le assez fort pour que des échos en parviennent en Grèce, tout comme dans le reste du monde.
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