Alors que le cirque de la COP26 se poursuit à Glasgow, les vitrines du concessionnaire Tesla à Bruxelles ont été aspergées de peinture, et sa façade décorée d’un "SMASH GREEN CAPITALISM", ce 5 novembre.

Les luxueuses voitures Tesla symbolisent le solutionnisme capitaliste aux crises écologiques que l’Humanité connaît et qui frappent d’abord les exploité·e·s partout sur la planète. Ce solutionnisme est un des axes de travail majeurs de l’imposture de la COP 26, dont l’échec a été dénoncé à juste titre ce même 5 novembre par Greta Thunberg et des milliers de jeunes manifestant·e·s à Glasgow.

Le patron de Tesla, Elon Musk, est devenu ces dernières années, en même temps que s’accroissait sa colossale fortune, le symbole par excellence de la prédation capitaliste qui épuise inévitablement la nature et le prolétariat. Mais loin de se cantonner à interdire ses employé·e·s de syndicat, et à détruire la planète, Musk ne se désintéresse pas des ressources de notre monde et collabore avec les pires ordures fascistes pour tenter de se les approprier.

Musk est ainsi en négociation avec le président brésilien Bolsonaro afin d’ouvrir dans le pays une nouvelle "megafactory" pour Tesla. Un pays particulièrement intéressant pour le milliardaire, notamment pour sa proximité avec le lithium bolivien. En juillet 2020, Musk a d’ailleurs affiché publiquement son soutien au putsch en Bolivie ("We will coup whoever we want, deal with it").

Via son autre société, SpaceX, il a également rencontré personnellement Erdogan, pour qui il a lancé en janvier dernier le satellite Türksat 5A en janvier dernier, qui permettra aux drones turcs de poursuivre la guerre aux Kurdes, notamment au Rojava et en Irak, et d’étendre l’ingérence turque dans la région. Du côté de l’armée américaine, les contrats juteux se multiplient chaque année. SpaceX est également dans les starting-blocks pour envoyer toujours plus de touristes milliardaires dans l’espace, pour des coûts financiers et écologiques astronomiques.

La planète mérite la révolution !

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