Dés 1831, les premieres briques du droit public belge et de l’organisation politique de l’état sont posées. Durant les débats précédant l’adoption de notre Constitution, presque tous les constituants s’opposent fermement à la démocratie, lui préférant la monarchie représentative. Le choix est posé, la "nation" sera guidée par "les mains les plus dignes et les plus intéressées au bien-être général" ou en d’autres termes par des hommes blancs bourgeois pour des hommes blancs bourgeois. Seul eux auront le droit de voter et d’être élus.
Depuis presque 200 ans, la Constitution, restée le texte fondamental de notre ordre juridique, a connu quelques modifications avec entre autre l’arrivée du suffrage universel.
Mais notre organisation politique a-t-elle vraiment été modifiée ou est-elle encore aujourd’hui aux mains des catégories sociales dominantes ?
En quoi, la gestion du Covid-19 témoigne de cet accaperement des prises de décisions par ces mêmes catégories sociales ?
Comment s’organiser différemment ? Comment constituer des communs plus égalitaires et plus horizontaux ?
Ce sont à ces questions que nous allons tenter de répondre ce lundi 14 mars. Pour se faire, nous aurons le plaisir de recevoir :
Anne-Emmanuelle Bourgaux, professeure de droit constitutionnel et d’histoire du droit à l’UMONS-ULB et spécialiste des questions démocratiques.
Le collectif Actrices et Acteurs des Temps Présents, auteur·e·s du manifeste "Pays dans un Pays".
Où ? Au batiment H, salle H1309, campus du Solbosch, ULB.
Quand ? A 20h, le lundi 14 mars.