Adil : Ni oubli Ni pardon

Vendredi un jeune anderlechtois qui en avait marre de se faire enmerder par la police pour un énième controle au faciès a voulu partir tranquillement, il en est mort, renversé par une voiture de police.
Combien de jeunes vont-ils encore tuer avant qu’on ne les arrête ?

Après Mehdi 17 ans, mort dans les mêmes circonstances, après Mawda, 2 ans morte d’une balle dans la tête, après tou.te.s celles et ceux mort.es assassiné.es par la police et dont les noms n’ont pas été médiatisés, la répression continue, se durcit, et les morts s’accumulent.

Cette répression s’abat sur les quartiers populaires et les populations les plus précaires. Elle est la résultante d’un racisme d’état qui se poursuit dans le silence et le mépris des médias. Des médias qui continuent à brandir la stigmatisation des "jeunes des quartiers" sans jamais leur donner la parole.

Photo prise sur les murs entourant le palais royal.

Adil : on n’oublie pas, on pardonne pas.

Soutien inconditionnel à la famille et aux proches, et à tou.te.s celles et ceux qui agissent.


publié le 12 avril 2020