La Tunisie vient de fêter l’anniversaire de sa « révolution de jasmin », qui a vu le départ du dictateur Ben Ali il y a sept ans, par une semaine de manifestations marquées par la répression et des centaines d’arrestations. A l’opposition aux mesures d’austérité qui s’accumulent, et aux revendications de justice sociale de la révolution qui n’ont jamais été satisfaites, s’ajoute un nouveau péril : celui d’une tentative de restauration d’un pouvoir autoritaire par le gouvernement actuel, qui n’a toujours pas mis en œuvre la Constitution plus démocratique adoptée en 2014.
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